Stéphanie a fait une offre d’achat sur un appartement, acceptée par le vendeur. Mais une nouvelle annonce immobilière lui plaît encore plus. Peut-elle se dédire ? La réponse de Dan Adler, agent immobilier, dans Le grand rendez-vous de l’immobilier (Capital/Radio Immo).
Locataire à Cergy, dans le Val-d’Oise, et bien décidée à devenir propriétaire, Stéphanie a eu un coup de cœur pour un appartement. Quelques travaux de rénovation s’avérant nécessaires, elle a fait une offre d’achat inférieure de 10 000 euros au prix de vente. Par chance, le propriétaire l’a acceptée. Tout irait donc pour le mieux pour Stéphanie, si elle n’avait pas continué à regarder des annonces immobilières correspondant à sa recherche. Au-delà du coup de cœur, l’une d’elles correspond trait pour trait au logement de ses rêves ! Stéphanie n’a plus qu’une idée en tête : visiter ce nouveau bien. Mais «puis-je me rétracter de mon offre d’achat ?», s’inquiète-t-elle dans l’émission Le grand rendez-vous de l’immobilier (Capital/Radio Immo).
Que Stéphanie se rassure, elle «peut tout à fait se dédire, sans devoir la moindre indemnité au vendeur, tant qu’elle n’a pas signé un compromis de vente» chez le notaire, répond Dan Adler, fondateur et PDG du groupe parisien d’agences immobilières De Ferla. «Seul le compromis de vente engage fermement, contractuellement, les deux parties», insiste-t-il. C’est d’ailleurs pourquoi l’acheteur dispose d’un délai de rétractation de 10 jours après la signature de la promesse de vente.
Certes, «une offre d’achat écrite représente un acte important mais cet engagement est plus fort pour le vendeur que pour l’acquéreur», ajoute Dan Adler. En effet, quand le vendeur accepte une offre d'achat, «il s'engage à vous vendre le bien et il ne peut plus changer d'avis. Il doit arrêter de faire visiter le bien à d'autres candidats acquéreurs», indique le site Service public. Stéphanie, elle, peut aller visiter sans scrupule son nouveau coup de cœur.